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Délice des mots

23 novembre 2007

Contrainte du 22 novembre 2007 Pour connaître le

Contrainte du 22 novembre 2007

Pour connaître le principe, et les modalités de fonctionnement du site, je vous prie de cliquer, dans la colonne de droite, sur " Règlement et conseils."

Juste une image pour vous inspirer, sur le thème :

"Une histoire d'homme au grand coeur."

pirates

( réf : http://rhapody2000.free.fr/images/wallpapers/pirates9.jpg )

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23 novembre 2007

Le pirate (Théviec)

Il a décidé ...
Comment a-t-il pu retourner la situation ?
Faire comprendre à tous ces vauriens, valeureux, mais brutaux et pillards, dissipant dans les orgies tumultueuses ce qu'ils ont enlevé à coups de hache et de poignard, qu'il était sage de rebrousser chemin ? Pour faire allégeance au roi de France et s'engager résolument chez les corsaires.
Son charisme, la force de conviction et la confiance en sa Dame ont été persuasifs.

La Dame Blanche : Elle lui est apparue dans un rêve.
Presque que réelle, lui demandant, par amour, de renoncer à la piraterie.
" - C'est indigne de vous ! "
Il ne connait pas de Dame Blanche et avait refusé de suivre le songe.
Mais la vision est tenace.
Mais quelque chose d'incoercible au fond de lui s'est réveillé, sa vie lui est apparue brutalement plus que futile.
Et pour la première fois de sa vie, il a finalement choisi de faire confiance.
Totalement.

Il a alors manoeuvré avec diplomatie pour convaincre son équipage et se trouve encore surpris du résulat obtenu.
Un dernier regard sur la côte et il a donné l'ordre, sans regret : " - A la manoeuvre ! Cap vers Saint Malo, nous rentrons chez nous ! Ne craignez rien, mes compagnons : de nouvelles aventures nous attendent et des magnifiques, je vous le promets ! "

Il s'est endormi en paix.
Ce soir là, la Dame Blanche lui est à nouveau apparue, un sourire tendre au coin des yeux : " - Je t'attends au port. Cherche Servane et tu me trouveras, homme au grand coeur ..."

23 novembre 2007

Le petit curé (Bichonne)

Pour un petit curé

En soutane élimée

J’ai pété mes soupapes

Car il faisait du rap

Pour parler de Jésus.

Il donnait tous les cierges

A ceux que l’on héberge

Dans de tristes cités

Sans électricité.

Il disait : « C’est Jésus »

Puis il a eu l’idée

Comme on jette les dés

D’abriter dans la nef

Ses copains SDF,

Pour complaire à Jésus.

Comme l’église était vieille,

A nulle autre pareille,

Dans le pauvre quartier

D’une ville oubliée,

Personne ne le sut.

23 novembre 2007

Erwan (Brocéliande)

Les remparts de Rennes s’embrasent du pourpre du levant.

Dans la plaine, les troupes de Lancastre font tache sombre dans l’or du soleil.

Ce siège n’en finit pas. Maudit soit Jean lll, qui n’a pas su nommer de successeur au trône de Bretagne. Tous les rapaces de France s’arment pour dévorer le pays des druides.

Le chevalier Erwan pense que subir un siège n’est pas une attitude honorable.

Rejoindre l’ennemi harnaché d’une mauvaise cause, et le chasser. Voilà la solution.

Puis il rejoint le seigneur Du Guesclin pour lui faire part de son sentiment.

Noble cœur, ce Du Guesclin venu défendre Rennes sans espoir de récompense, mais par esprit de justice.

Bertrand parle haut avec ses chevaliers qui l’acclament, il hurle :

-« Nous allons lancer nos flèches jusqu’aux cieux, Descendre dans la plaine en brandissant l’épée de justice, nous allons mettre en pièces ces vautours. Maintenant, chevaliers ! »

Erwan reste silencieux dans le tapage,  et se dirige vers l’écurie.

Il est prêt. Il se range au côté de Bertrand. C’est une faveur qu’il doit à sa famille. Et à Bertrand. Le pont-levis se baisse. Voyant cela, les troupes adverses émettent un immense grondement.

Le fauve rugit aussi fort que le silence des chevaliers francs et bretons.

Puis soudain, Du Guesclin brandit son épée en criant :

« Montjoie Saint Denis !!!! Notre Dame Guesclin !!! »

Erwan enchaîne :

« Araok Atao !!! »

Le combat eut lieu, et Rennes fut libérée.

Erwan survécut à ce combat. Puisque je suis là.

14 novembre 2007

Contrainte du 5 novembre 2007 Juste un thème:

Contrainte du 5 novembre 2007

Juste un thème:

"Quelquechose de fantastique qui vous est arrivé."

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13 novembre 2007

sans titre (Eunyce)

Il est apparu dans ma vie à un moment où je n'attendais plus rien.....

Il était là lointain, silencieux comme vivant sur une autre planète pourtant sa douceur c'est posé sur mon cœur.

Etait il un mirage où la réalité ?

Mais il m'a tendu la main quand je me croyais seule.

Il m'a redonné confiance, quand je l'avais perdue.....

Il était un rêve mêlé à la réalité.

Mais que je n'osais approcher de peur de le voir s'envoler.

Alors chaque jour qui se levait je continuais de le rêver, à chaque instant il était près de moi, sur la route il m’accompagnait et c’est sa main que je serrais lorsque je m’endormais…

J’ai crée une existence réelle dans un monde onirique, j’y était heureuse puisqu’il l’habitait tout entière par le simple fait qu’il soit !

Puis le temps a passé et un soir magnifique tout ce qui n’était que songe c’est matérialisé…..

Alors j’ai compris ce qu’était la pensée créatrice et comment il faut rêver sa vie, afin de faire de ses rêves une réalité…

Oui, je sais aussi aujourd’hui que c’est de ces rêves que naîtra le nouveau monde transformant l’enfer des hommes en un nouveau paradis……

13 novembre 2007

Osmose (Mystk)

Je me souviens d’un bel après-midi d’Automne…
c
Le soleil brillait et renvoyait tel un miroir, la lumière sur les milliers d’ocre de la forêt
On l’appel là-bas « l’été Indien »
Nous étions partis nous promener, lui un pur-sang vêtu d’une robe noir brillante, d’une grande beauté et d’une fougue enivrante, ses muscles vibrant au rythmes de nos pas, tout deux le cœur joyeux devant toute cette beauté que la nature offrait à nos yeux.
Je me souviens de l’odeur de l’humus, de la terre humide révélant tous ses parfums à chaque foulée.
Nous marchions comme un seul corps et la joie partagée, portés par tant de sérénité que nous offrait mère nature comme un voyage sacré.
Je me souviens au détour d’un chemin, d’un bruit bouillonnant de cavalcade qui fit monter l’excitation comme si les vibrations du sol montaient dans nos corps et nos cœurs.
Soudain derrière nous, arriva une douzaine de chevreuils à une vitesse vertigineuse, sautant de toute part dans un élan joyeux.
Nous sommes partis au triple galop avec eux, dansant et courrant comme un seul cœur joyeux, j’ai même cru un instant qu’ils passaient en dessous de nous, tant ils sautaient dans tous les sens.
Je me souviens….ce fut un moment de pur bonheur et de joie partagée, je ne sais plus combien de temps cela à duré ni sur qu’elle distance, mais ce fut très long…et cela dure encore dans ma mémoire.
Je me souviens après, de nos corps dessoudés, essoufflés et exaltés…
Je me souviens de cette rencontre magique où les mots se taisent, où les gestes ne sont plus, où il n’est qu’un moment de pur partage, de jeux et de joie, dans une folle farandole.
Qu’est ce que la vie si ce n’est que Cela….de l’amour pur dans l’harmonie, le reste n’existe plus.
Dans mon corps imprégné, la mémoire est de toute éternité…

Je me souviens et j’y retourne parfois…

13 novembre 2007

L'étoile (broceliande)

Je rejoins la forêt où se trouve un sentier qui descend dans la vallée.
L’air est pur, le ciel clair comme un premier matin du monde.
Je marche sur un tapis de feuilles d’or et d’ambre.
Le temps semble figé aux branches des arbres.
C’est alors que la forêt se met à vibrer. De plus en plus fort dans ma tête.
Je suis les vibrations qui s’amplifient et m’arrête devant un petit chemin.
C’est là. Et devant mes yeux éblouis, se dresse un grand menhir, à peine éclairé sous de grands arbres centenaires.
Je m’approche, le cœur battant, de la pierre qui m’appelle, puis pose mes mains sur elle.
Des images défilent, assez floues au début.
Des hommes en capuchon, autour du menhir.
Puis un couple arrive, et se dessine plus nettement dans ma tête.
Je me reconnaîs, retient mon souffle, et regarde le visage de l’homme.
Une onde immense d’amour et de tendresse me submerge. C’est  LUI.
Puis un homme à capuchon s’approche, et nous marie rapidement.
C’est la guerre, le combat doit reprendre.
Mon épou ramasse sa lance et son arc, me jette un regard brûlant, éperdu, et s’enfonce dans la forêt.
Alors je reste seule… ma vision s’arrête là.
Puis, en m’éloignant de la pierre, je la reconnaîs enfin.

9 novembre 2007

Cauchemar (Faustroll)

" - Je sais, docteur, que je dois tout vous dire, mais c'est vraiment répugnant ... Quand ... Quand je me suis levée, j'ai senti une odeur bizarre qui venait de la cuisine. Voilà.

J'avais peur, mais j'ai réussi à rassembler mon courage et pour ne réveiller personne, j'ai tatonné dans le noir pour trouver la porte.

Je sais que ce n'est pa sérieux, Docteur, et que je n'aurais jamais du faire cela, mais une force incohercible m'a poussé.

Une fois dans le couloir, je me suis avancé vers l'escalier. L'odeur était de plus en plus prégnante.

Heureusement, j'ai pu allumer la petite veilleuse du plafonnier qui donnait en bas du salon : je ne risquais pas de réveiller les autres.

Descendant doucement, je sentais cette odeur qui se faisait de plus en plus présente. Je ne sais pas si vous arrivez à comprendre, Docteur. Une fois en bas, c'était l'infection.

Je ne sais toujours pas comment j'ai pu arriver jusque à la porte, à ... à ... l'ouvrir pour ... pour voir ... cette ... Non, c'est trop horrible, je ne peux plus ...

- Continuez, je vous prie ...

- Non, je ne peux pas.

- Si. Vous le pouvez. Ce n'est qu'un rêve, je vous écoute ...

- Bien docteur. Alors ... là ... devant moi .... Ca fumait ... Noir .... LE CAFE BOUILLAIT ! "

Malgré toutes ses années d'expérience, le Docteur Wxzapolivitchyor, diplomé de la faculté Zorglub'nerstyotch, ne peut s'empêcher d'avoir un haut le coeur.

Il déplie discrètement une de ses dix tentacules pour essuyer la xsortulence qui lui dargounince le long de ces flominchibules.

Heureusement, sa patiente ne voit pas son geste.

9 novembre 2007

Le ciel … une nuit (Paprika)

Le ciel … une nuit

Surprenant et envoûtant
Le ciel dans sa robe de nuit
M'offre un ballet
D'étoiles vert émeraude.
Les nuages,
Moutons immaculés,
Leur ont créé un espace,
Un cercle parfait
D'un bleu profond
Où elles dansent la joie.
Croyez-le ou non
Dans le ciel, une nuit,
J'ai vu danser des étoiles

9 novembre 2007

Ballade insolite (Bichonne)

Promenade nocturne,
Ballade sous la lune,
Avec le ciel qui sombre
Sur un sol couvert d’ombres.
De routes en chemins,
Et la peur aux mains.

Dans des sentiers étroits,
Enroulés, jamais droits.
De nouvelles sensations,
Nées de la déraison.
Mes pas dans le silence
Cadencent ton absence.

Toujours le même ciel,
Infini, démentiel
Au prochain tournant
Savoir ce qui m’attend…
Découvrir l’inconnu,
Assez du déjà vu.

Enigme de l’obscur
Pas de demi mesures
Aller plus loin encore
Et la fatigue au corps.
Nuages. Plus de lune
Rien que la nuit brune
c
Il n’est ni mal, ni bien
Au bout de ce chemin
Où rôde l’animal,
Il n’est ni bien ni mal.
Rien que le noir intense
Pareil à ton abscence.

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23 octobre 2007

************ Contrainte du 21 octobre 2007 Voilà

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Contrainte du 21 octobre 2007

Voilà une petite phrase à mettre dans votre texte. Sur le thème de l'humour.
Bonne inspiration.

"J'ai juste acheté trois bananes..."
s

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23 octobre 2007

Patatras ! (Théviec)

J'ai juste acheté trois bananes ...

... Deux zoltis et un pinard,
Cinq anchois et six canards,
Dix sonnants et huit queues d'âne,
Trente billes, vingt dés qui roulent,
Plein d'igloos mais pas de poules,
Cent tenders et plus encore,
Deux cent mille phantasmagores ...

La la la et la la laire ...

J'ai tout tassé dans mon p'tit sac
Qui tiendra bien jusqu'à la Pâques,
Et je chantonne un petit air
Rentrant chez moi à cloche pieds
Avec mon sac en bandoulière.

Mais v'la ti pas, qu'à la barrière,
J'me prends les pieds dans mes lacets,
Je tombe à terre, faute à Voltaire,
Pas de ruisseau, mais tout par terre.

Sac éventré qui dégringole,
D'où tout s'échappe et tout s'envole.

Il reste rien, il reste rien,
Rien qu'trois bout jaunes, des petits riens,
Trois machins jaunes, tout tâchetés ...

... Les trois bananes qu'j'ai juste ach'tées ...

23 octobre 2007

Enquête au marché (Paprika)

Patatras ! Partie dans une glissade inopinée, je viens de faire une chute spectaculaire sur le bitume, en plein milieu du marché ! Un peu étourdie, vexée et le séant endolori, je saisis une main secourable pour me relever…
Sur quoi ai-je bien pu glisser ainsi ? Je scrute le sol et je vois la responsable : une peau de banane !
Où est le scrogneugneu qui m'a joué ce sale tour ?
Tous les gens que je croise et qui mâchouillent quelque chose deviennent des suspects aux yeux de l'inspecteur Colombo que je suis devenu …
Je croise deux femmes en pleine conversation et j'en entends une disant à l'autre : J'ai juste acheté trois bananes...
Bigre !
Mes antennes déployées, je lorgne sur son filet à provisions et je n'y vois que deux bananes ! !
C'est elle la grosse vilaine, grrrrrrr... c'est ma coupable !
Alors, mentalement, je fais subir à cette malotrue tous les supplices imaginables ! Si ça ne lui fait pas de mal, ça me fait sacrément du bien ! Tellement que je pars d'un éclat de rire devant les deux commères médusées !
c

9 octobre 2007

Contrainte du 08 octobre 2007 Voilà une petite

Contrainte du 08 octobre 2007

Voilà une petite phrase à mettre au début de votre texte. Bonne inspiration.

"Elle a traversé la rue sans même regarder, vêtue de haillons, mais marchant comme une reine..."

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9 octobre 2007

Djamila se souvient … (Paprika)

Un jour se promenant dans les rues de la ville, grouillantes de passants, elle remarque une femme étrange. Grande, très grande ! Mais ce n’est pas cela qui la stupéfie ! Non !

C’est son regard ! De ses yeux elle pénètre chaque regard qu’elle croise comme si …

Mon Dieu ! Oui … comme si elle voulait faire passer un message …

A un moment, la femme regarde Djamila et c’est toute la magie de l’amour qui  entre en elle et la bouleverse. Djamila voudrait …. Elle ne sait plus ce qu’elle voudrait !

J’ai tout reçu, pense-t-elle, alors que des larmes embrument ses yeux …

Alors, dans un beau sourire, elle a traversé la rue sans même regarder, vêtue de haillons, mais marchant comme une reine…"

9 octobre 2007

Cour des miracles (Théviec)

Elle a traversé la rue sans même regarder, vêtue de haillons, mais marchant comme une reine...

... vers Saint Jacques de Compostelle, le regard fixe, intransigeant, insensible à la malveillance.
Démarche de guerrière, fierté de ses victoires.
Des Anciens Temps, reprenant l'Histoire, passée présente ou bien future - quelle importance ?
Oubli des autres, retour à soi dans l'inconscience et l'insouciance d'une Esméralda en renaissance.
Une lumière l'a investi, qu'elle a cueillie en bienveillance.

Acceptation de la nouvelle alliance.
Elle s'est levée, toute en haillons, cabas au dos, dernier regard à son miroir ...

... un port de reine !

8 octobre 2007

Marion d'Alésia (broceliande)

Elle a traversé la rue sans même regarder, vêtue de haillons, mais marchant comme une reine.
Marion du métro Alésia, SDF parmi tant d’autres, mais, pas comme les autres.
Dans la cours des miracles où elle vit, on la nomme marquise des Anges, et dans tous les sens du terme. En échec de la société, oui, mais pas de la vie. De sa vie, qu’elle conduit sans compromissions.
Jamais vaincue, jamais vraiment, car toujours se relevant pour un combat sans espoir, semble-t-il…
Mais Marion vit d’espoir. Non point pour revenir dans cette société qui l’a rejetée, mais pour aller plus loin, vers la lumière qui l’enveloppe et la façonne à l’image d’un ange.
Elle marche vers la Porte d’Orléans dans le vacarme des voitures qu’elle n’entend pas. Elle part vers le soleil, avec sa copine Mona, la camioneuse.
Mona Lisa, qu’on la nomme, parce que son sourire… Elle part vers la mer, plus besoin de haillons… Nue, dans le bleu infini, elle nagera jusqu’aux limites de l’horizon… Et là, il se passera quelque chose de merveilleux… Forcément…

7 octobre 2007

"Elle est" (Mystk)

Elle a traversé la rue sans même regarder, vêtue de haillons, mais marchant comme une reine...
Elle a traversé sa vie sans même la regarder, vêtue de pensées nourrissant ses peines
Elle a traversé les mers, vaincu les tempêtes, vêtue d’embruns, se croyant sirène
Elle a traversé le ciel sans mettre pied à terre, mais survolant la haine
Elle a traversé le feu sans l’ignorer, vêtue de lumière, mais cultivant la sienne
Elle a traversé l’Univers dans la quiétude, vêtue de paix, en étant sereine
Elle a traversé la rue, l'a regardée, vêtue de diamant, et marchant comme elle aime
Elle est une femme, elle est une reine!

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